Contre Jour sur iOS (iPhone / iPad)

Au lancement du jeu, on est d’emblée séduit par la petite animation. Le ton est donné : ombre et lumière, un univers simple et épuré. Le graphisme du jeu est splendide et tout en douceur, alternant le noir, les nuances de gris et les couleurs néons. la qualité est là et pose parfaitement l'ambiance du thème du ce jeu.
Petit (une ombre pour ceux qui ont suivi :) )est affublé d'un seul œil, très expressif, a l'air toujours grincheux... une invitation à lui rendre sa bonne humeur ?

Pas de fausse note ici : la bande son orchestrée par David Ari Leon est magnifique et accompagne agréablement les aventures de Petit. Des musiques jouées au piano, présentent mais discrètes, nous donnent l'impression d'une petite berceuse.... choix plus que judicieux au regard de l'univers de Contre Jour.

On découvre ici un gameplay fluide et simple.
Comme évoqué dans l'introduction de ce test, vous jouerez avec les lois de la gravité pour permettre à Petit de récolter les lumières. la prise en main est intuitive pour transformer votre environnement. Glisser le doigt pour déformer les sols et faire rouler votre ombre. Tirer sur les tentacules élastiques pour l'y accrocher et passer au dessus des ravins. Tendez-en d'autres pour le faire sauter.
De tableau en tableau les choses se corsent, et de nouveaux éléments viennent enrichir votre progression tels des soufflets ou portails de téléportation.

Avec ses 5 chapitres, plus de 100 niveaux et 300 lumières à collectionner, il vous faudra des heures de jeu pour en venir à bout. Et la difficulté croissante aura de quoi vous rendre fou.