Dirac sur iOS (iPhone / iPad)

Avec son dernier succès en date Does Not Commute, le studio suédois Mediocre AB avait réussi à surprendre par un gameplay à la fois simple, facile et redoutable, ce qui est d'ailleurs régulièrement le fil directeur de ses jeux. Avec Dirac, on reste totalement dans le même esprit, à ceci prêt que le titre parait moins avenant en premier lieu par son côté oscilloscope de vieille génération rappelant pour bon nombre de mauvaises heures en cours de physique, ne comprenant rien au fonctionnement de cet appareil bizarre. Et pourtant, ce jeu recèle un gameplay diablement efficace, et à force plutôt addictif, bien aidé par une réalisation encore une fois exemplaire et une sonorité envoûtante.

Vous aurez 5 niveaux, même si on ne peut pas parler en soit d'un réel nivellement de la difficulté, mais plutôt d'une exploitation légèrement différente des règles de réussite. Chaque partie tournera pourtant autour d'un même but et d'un système à chaque fois équivalent : Dirac propose une interface très épuré, face à un écran d'un oscilloscope quelque peu évolué, où vous pouvez apercevoir au centre une grosse molécule. Cette dernière générera des protons bleus, rouges et dans certains niveaux blancs. En créant ces particules qui se déplaceront de façon inexorable vers les bords de l'écran de votre iPhone ou iPad, ils réduiront la taille de cette molécule. Si jamais cette dernière n'existe plus, vous échouerez dans votre entreprise d'établissement de votre meilleur score, et n'aurez plus qu'à recommencer... Le score total ne sera pas l'unique objectif, même s'il est le principal, étant donné que vous pourrez aussi avoir le record de durée, d'agrandissement de molécule, de multiplicateur ou de coup le plus rémunérateur en point.

Le système de jeu reste assez simple : vous devez avec votre doigt, sur l'écran de votre iPhone ou iPad, relier les protons de même couleurs, avec une chaîne la plus longue possible pour marquer le plus de points, et si possible fermer votre chaîne afin de relier automatiquement les différents protons de toute couleur au centre de la forme ainsi créé, marquant un maximum de points de ce fait. Plus vous avez de points à relier, plus vous marquerez, avec en plus un doubleur de points si vous arrivez à enfermer dans votre forme la molécule arrivant du bord de l'écran vers la molécule centrale. Seulement, si lors de la formation de cette incohérence géométrique cette dernière se fait toucher par un proton d'une autre couleur, toute votre chaîne sera supprimé, vous ne marquerez aucun point, et les protons disparaîtront. Bien sur, Dirac est un peu plus complexe que ceci, avec en haut de l'écran de un à trois ronds de couleurs équivalentes à celle des protons. Pour faire ré-agrandir la molécule centrale, il vous faudra remplir ces ronds avec des chaines de la bonne couleur afin de gagner un peu de sursis, tout en faisant attention que les protons de couleurs ne sortent pas de l'écran, car ils échapperont à votre contrôle et feront décroître la quantité dans ce fameux rond coloré...

Le principe décrit plus haut peut paraître quelque peu complexe, et pourtant, il est assez simple et intuitif, facile à manipuler. Il faut cependant avoir les yeux un peu partout lorsque vous jouez à Dirac pour pouvoir espérer durer le plus longtemps possible et réussir les défis de chaque niveaux afin de réaliser un minimum de 10000 points à chaque fois, faisant augmenter votre niveau global de stagiaire, en passant par un étudiant, un professeur,... jusqu'à un étage ultime que je vous laisse découvrir, et qui reste assez cocasse ! Mais même une fois atteint ce dernier, vous aurez plaisir à rejouer, et à tenter inexorablement de battre vos records. Un jeu simple à prendre en main qui deviendra assez addictif !