Chargement en cours... Chargement en cours...
Revenir en haut de la page

Electronic Arts et Dungeon Keeper dans la tourmente

Entre désaveux et publicité mensongère, le jeu de stratégie essuie les revers.

Olivier Par - Actualité publiée le mercredi 02 juillet 2014 à 18:24

Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur Google Plus
Dungeon Keeper d'Electronic Arts

Alors que le remake de Dungeon Keeper instigué par Electronic Arts sur mobile et tablette Android ou iOS n'avait déjà pas très bonne presse du fait d'un choix très discutable du modèle économique trop axé sur le pay-to-win, mais également par la perte de l'identité du jeu culte imaginé par Peter Molyneux sur PC en 1997, voilà encore de nouvelles péripéties qui n’amélioreront pas l'aura de ce titre tactile.

Un peu plus tôt dans la semaine, c'est le PDG d'Electronic Arts en personne, Andrew Wilson, qui s'exprimait par rapport à ce jeu. Et il n'était pas tendre du tout ! Dans une interview au site Eurogamer, ce dernier a décrit Dungeon Keeper comme « une honte », soulignant la « méconnaissance du système économique ». Voici un extrait : « Quand vous imaginez un modèle économique, que le jeu soit premium, à abonnement, free-to-play, un contenu doit exister. Qu’il s’agisse d’un dollar, 10$, 100$ ou 1000$, vous devez toujours pécher par excès de de contenu, pas le contraire. » Un sacré désaveu laissant penser que même le PDG sait que le titre sur iOS et Android n’a aucune valeur ajoutée.

Aujourd'hui, un nouveau rebondissement secoue le géant du jeu vidéo avec une annonce de l’annonce de l'ASA, l'agence de régulation de la publicité aux Royaumes-Unis, concernant le retrait d'une publicité diffusée en ligne à propos de Dungeon Keeper, suite à la plainte d'un utilisateur. Selon l'agence, la publicité en question serait mensongère puisque, contrairement à ce qu'elle affirme, il ne serait pas possible de jouer gratuitement au jeu, et que l'expérience soit délibérément « restreinte de manière excessive ». L'ASA déplore également que la nature des micro-transactions présentes ne soit pas clairement indiquée.

Voilà de quoi plomber un peu plus cette licence mythique, mais surtout montrer à tous les éditeurs que le modèle économique en free-to-play trop axé pay-to-win n'est pas si bénéfique que ça. À bon entendeur...