Family Guy: A la recherche des trucs perdus sur Android

La FOX est déjà à l'origine d'un jeu de gestion inspiré d'une de ses séries phares, mais avec Electronic Arts aux manettes : Les Simpson : Springfield ! C'est avec TinyCo comme chef d'orchestre qu'ils tentent de réaliser une deuxième adaptation réussie en mettant en scène la vie de Peter dans la ville de Qohag, flemmard parmi tant d'autres dans la série Les Griffin. Mais de là à réussir un deuxième coup de maître, il y a un pas, et pas sûr que Family Guy: A la recherche des trucs perdus puissent s'imposer comme Homer Simpson sur nos mobiles et tablettes Android !

Si l'univers graphique est totalement respecté et que l'on retrouve avec plaisir les différents personnages aussi loufoques qu'irrévérencieux, que la jouabilité est tout à fait respectable, on ne retrouvera cependant pas l'humour omniprésent de la série bien que le scénario est été écrit par les auteurs eux même. Les traductions ne sont d'ailleurs pas toujours de bon goût, ni même juste, voire pas drôle du tout. Il faut donc être plutôt fan du dessin animé pour réellement s'accrocher au jeu, sinon, on passera vite son chemin.

Les premières minutes servent de pseudo tutoriel pour prendre en main correctement les différents mécanismes de jeu. Et après 2 ou 3 missions, il vous faudra.... attendre ! Voilà le mot principal qui résume le jeu créé par TinyCo : l'attente. Au contraire du jeu Les Simpson : Springfield où les premières missions vont très vite pour réellement s'accrocher, ici, vous enchainerez les missions de une, deux, quatre, six ou huit heures, sans rien à faire entre temps. Vous ouvrirez 2 minutes le jeu et vous l'oublierez !!! Heureusement que les notifications push sont là pour vous inciter à revenir, sinon, vous ne vous souviendrez même pas que vous l'aviez installé.

Mais comme dès le départ il vous faudra des coquillages, monnaie premium du jeu, pour obtenir une multitude de bâtiments, décorations et accessoires, vous aurez toujours l'agressivité des in-App venant vous taper derrière la tête. Dans le jeu d'Homer, les bâtiments premium sont minoritaires, on ne se sent donc pas obligé... Ici, de nombreuses missions nécessitent ceux ci, et si vous ne vous connectez pas aux réseaux sociaux, vous serez tout le temps rappelé à l'ordre, comme si c'était une nécessité absolue. L'univers de Family Guy est ainsi totalement pervertie et mis à l'index par une volonté agressive du développeur de faire de l'argent à bout de bras. On passera donc vite à autre chose, on ne s'y attardera pas, on reviendra sur Springfield... Un coup d'épée dans l'eau d'une adaptation maladroite ! Bien dommage...